Démarrage du diagnostic archéologique

Jusqu'au mois de juillet, les sondages de la première phase de diagnostic seront réalisés sur les parcelles déconstruites du futur cœur de ville ainsi que sur l'actuelle place Joseph-Gardet.
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© Inrap

Cette semaine, les équipes de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) ont débuté leur intervention sur le secteur ouest de l’opération Cournon Cœur de Ville. La place Joseph-Gardet sera diagnostiquée en deux phases, d’abord au nord puis au sud. Le stationnement sera possible mais limité en semaine et fermé les jours de marché pour accueillir les commerçants dans des conditions satisfaisantes.

Sur prescription du Préfet de Région, l’Inrap réalise des sondages sur le site d’un projet d’aménagement urbain afin de vérifier la présence de traces d’occupations humaines.
Pour le cœur de ville, ce sont près de 10 000 m2 qui seront concernés par l’archéologie préventive.
L’objectif est de détecter la présence d’éventuels vestiges. Pour ce faire, des sondages sont pratiqués sur site au moyen d’une pelle mécanique qui creuse des tranchées de profondeur variable en fonction des périodes suspectées pour l’enfouissement des dits vestiges. Un archéologue est présent pendant toute la durée du diagnostic. Il guide le conducteur de la pelle mécanique pour retirer la terre végétale par passes successives. Il repère ainsi les particularités du terrain et oriente les recherches en fonction des modifications repérées sur la texture ou la couleur par exemple. À l’issue du diagnostic, un rapport est remis aux services de l’État (DRAC), qui vérifient la conformité et font procéder à son évaluation scientifique par la Commission Territoriale de la Recherche Archéologique (CTRA). Trois cas de figure sont alors possibles :

  • Le diagnostic est « négatif » : l’État autorise la Ville à entreprendre les travaux.
  • Le diagnostic est « positif » mais l’État considère que les vestiges archéologiques sont mal conservés ou ne présentent pas de réel intérêt scientifique : la Ville peut commencer les travaux.
  • Le diagnostic est « positif » : des vestiges ont été découverts sur tout ou partie de l’emprise du projet. Si l’État juge leur intérêt scientifique et leur état de conservation suffisants, il peut décider de la réalisation d’une fouille archéologique ou de la modification du projet d’aménagement.

Affaire à suivre donc !

Cournon Cœur de Ville
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