Chacun trouvera
sa place
Contexte & enjeux

Après quatre mois de co-construction avec les usagers et six mois de conception par le cabinet d’urbanistes-paysagistes, il est temps de se projeter dans les futurs espaces publics du cœur de ville de Cournon-d’Auvergne. C’est une étape décisive avant le lancement des travaux pour que chacun puisse mieux appréhender le projet par son illustration concrète. Vous êtes invités à une immersion visuelle en attendant la livraison prévue en 2026 qui invitera alors chacun à redécouvrir et trouver « sa place » à Cournon-d’Auvergne.
Flash infos travaux
Fermeture temporaire en impasse aux abords de la place des Baladayres
À partir du 10 mars et pendant 3 mois, l’avenue de Lempdes et la rue du Commerce seront fermées en impasse pour permettre la poursuite des travaux de renouvellement des réseaux et d’aménagement de surface aux abords de la place des Baladayres. En savoir +Fermeture exceptionnelle de la Maison du Projet
La Maison du Projet sera exceptionnellement fermée le samedi 10 mai. La prochaine permanence en présence d'élus est le samedi 14 juin de 10h à 12h.6600
mètres carrés pour la future place de la République
1500 m2
de surface commerciale créée
70
nouveaux logements
3000
mètres carrés de jardin en coeur de ville
Calendrier du projet
Regards croisés

Pascale Hannetel
Paysagiste et directrice associée de l’agence HYL
Je dirige l’agence HYL qui a été sélectionnée pour réaliser la conception et le traitement paysager des espaces publics du coeur de ville de Cournon-d’Auvergne. Nous avons répondu avec une équipe pluridisciplinaire composée par le bureau d’études Egis Ville et Transports, Les Éclairagistes Associés pour la création d’ambiances lumineuses et Phytoconseil pour l’ingénierie végétale et la préservation des espèces existantes.
Vous étiez présent.e.s lors des ateliers participatifs, quel est votre regard sur cette démarche ?
Je trouve très intéressant d’être au plus près des habitants et de leurs attentes pendant l’étape de conception d’un projet. Nous avons ainsi une lecture plus fine du territoire sur lequel nous intervenons. L’aménagement d’un espace public tel qu’un coeur de ville doit avant tout répondre à des usages identifiés pour faciliter l’appropriation une fois les travaux terminés. Nous avons ainsi pu tester en atelier des variantes d’aménagement sur plusieurs espaces en fonction des retours du premier cycle d’échanges. Notre accompagnement auprès des élus gagne également en pertinence car nous pouvons proposer des solutions adaptées en prise avec la réalité du site notamment quand le projet implique de fortes mutations.
Quels sont les principales caractéristiques que vous intégrerez à votre travail ?
Une forte tendance s’est clairement dégagée lors de nos échanges avec les habitants : celle de concevoir un centre fédérateur, vert et vivant. Tous les espaces seront pensés pour répondre à des envies tantôt de flâneries, tantôt d’animations ou encore de lieux plus calmes, propices à la détente. L’eau est un vecteur identitaire fort en lien avec l’Allier toute proche. Nous l’avons intégré à nos réflexions pour composer la future place de la République tout comme la relation au grand paysage et l’envie d’une végétation pérenne adaptée aux changements de saison. Ainsi notre parti-pris paysager s’orientera vers la création d’îlots accueillants, jardinés et arborés pour permettre ombrage et protection des espèces plantées.

Mathieu Carlier
Adjoint du directeur de l’Institut national des recherches archéologiques préventives à Clermont-Ferrand
Je suis en charge du suivi des diagnostics archéologiques du territoire. J’encadre donc toutes les étapes depuis la préparation et la planification jusqu’au déroulé sur le terrain. Nous intervenons à la demande de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), le service de l’État en charge de l’archéologie préventive. Nous travaillons également en étroite collaboration avec la Ville afin de préparer le chantier et procéder au diagnostic dans les meilleurs délais en amont des travaux.
Comment se déroule un sondage lors du diagnostic ?
Nous réalisons le diagnostic au préalable des constructions qui pourraient être réalisées. Pour réaliser un sondage, nous creusons une tranchée de 2 mètres de large et jusqu’à 10 mètres de long. L’archéologue présent sur place fait retirer la terre des parcelles investiguées en plusieurs étapes afin de vérifier la présence d’anomalies permettant de déceler par exemple des fondations de murs, des fosses funéraires, des objets, etc. En cas de découverte de vestiges, nous datons les éléments trouvés et les différentes profondeurs auxquelles ils sont situés. Nous réalisons ensuite un rapport qui est remis à la DRAC qui peut décider de prescrire une fouille en fonction de l’intérêt des vestiges, qui pourraient être détruits par les travaux.
De quelle période pourraient dater les vestiges susceptibles d’être trouvés à Cournon-d’Auvergne ?
On peut tout imaginer. Cournon-d’Auvergne a des origines médiévales et le coeur de ville situé en piémont du Bourg a été peu construit durant le dernier centenaire. Nous souhaitons compléter nos informations sur le secteur ce qui justifie d’autant plus notre présence pour le diagnostic archéologique. Lors du diagnostic du futur espace Gimel, nous avions décelé quelques vestiges de la proto-histoire, notamment des époques gauloise et galloromaine. Nous pensons que d’autres traces de ces périodes pourraient être présentes sur le périmètre du futur coeur de ville.

François Rage
Maire de Cournon-d’Auvergne
Élu en mars 2020, il porte, avec l’équipe municipale, les multiples ambitions du projet de cœur de ville à Cournon-d’Auvergne. Une opération qu’il souhaite co-construire avec les Cournonnais.e.s. Découvrez sa vision dans cette interview.
